- Le principal défaut d'une alimentation de laboratoire capable de débiter un courant important est sa dissipation de puissance. au point que les modèles les plus puissants sont équipés de radiateurs parfois assistés par un ventilateur. En effet, une alimentation linéaire capable de fournir par exemple de 1,2 à 35 V sous 3A doit travailler avec une tension d'entrée d'au moins 40V. Lorsque sa tension de sortie est réglée sur 1,2V et qu'elle fournit justement ce courant de 3A, elle dissipe en chaleur (40 - 1,2) x 3 soit 116,4W ...
- On comprend qu'un radiateur ventilé soit alors nécessaire. Dans une telle situation, une alimentation à découpage est beaucoup plus à l'aise, puisqu'elle ne dissipe tout au plus qu'une dizaine de watts. Deux alimentations à découpage de laboratoire sont décrites ici. Leurs caractéristiques sont très proches puisque la première est réglable de 1,2 à 35 volts délivrant un courant maximum de 3A, l'autre de 5 V à 40 V pouvant fournir 4 A.
- Dans les deux cas, ces alimentations sont protégées contre les échauffements excessifs et contre les courts-circuits de sortie. La première fait appel à un LM2576-ADJ de National Semiconductor. La seconde fait appel à un circuit intégré L296 de ST Microelectronics.
Même si les circuits intégrés sont assez différents, les deux schémas sont similaires. Le schéma de la figure 1 est le schéma de mise en œuvre traditionnelle., comme la version ici est ajustable, l'entrée de contre réaction est reliée à un pont diviseur P1 et R1. À noter qu'un filtre en sortie constitué de L2 C4, atténue efficacement les résidus du découpage de 52 KHz.